vendredi 29 mai 2009

Jonghi N°1 de Pierre MICHEL

https://www.ladepeche.fr/article/2017/08/17/2628995-il-veut-monter-un-musee-de-la-moto.html

Le lien du site Jonghi:

http://moto-jonghi.chez-alice.fr/

Stand Jonghi dans les années 50 (quai Fernand Saguet Maison-Alfort)
Notre mère tenait le stand

L’ACT se prête merveilleusement au gonflage admis par le constructeur qui commercialise un arbre à cames sport. Nombreux seront les pilotes qui utiliseront des ACT pour courir ; les plus connus sont Jean Pierre BELTOISE à ses débuts, Michel qui bouclera un tour de l'anneau de Montlhéry à 137 km/h. et LANDEREAU qui battra le record des 125 Sport à la cote LAPIZE en 1960.
Extrait d'une page sur Guiseppe Remondini !
!
Jonghi 1er à Montlhery

La 125 Jonghi de Pierre Michel

Pierre Michel
Pierre Michel sur le Jonghi N°1
Pierre Michel
 1952 Jonghi Pierre Michel (Photo Moto revus légende)

Le Jonghi N°1 maintenant

Le premier Jonghi restauré en 1981

Max Coueille le restaurateur

Comment la Jonghi N°1 et N°2 on été restaurés par: 
Max Coueille
C’est en 1974 , lorsque j’étais chef d’atelier chez Brusauro que j’ai rencontré Max Coueille
  Elles étaient encore remisé au fond de l’atelier mes deux motos de courses, dont le Maïco que Max avait remarqué, nous avons sympathisé, je lui rendait souvent visite !
 Quand j’ai attelé mon side-car « Gep » à l‘arrière  de ma BMW R50 j’ai adapté  une roue de 15 pouces à étoile de 4cv  Renault, afin de tirer plus court, je devais tourner le moyeux arrière de la moto je me suis donc rendu chez Max pour le faire sur son tour à métaux !
 Pendant que je faisais cette opération, Max m’a demandé si j’accepterais de lui vendre les deux Jonghi de mon père ?
  A cette question, je lui répond que j’aurais aimé les restaurer mais que comme je n’avais plus mon atelier de réparation j’étais incapacité de la faire !
 Je lui demande donc si il avait l’intention de les revendre ? Ce à quoi il me répond qu’il les garderaient, afin de les remettre en état mais pas immédiatement ! je lui ai donc dit que si il ne les revendaient pas ! qu’a cette condition je ne lui vendaient pas , je lui donnaient à condition quelles ne soit pas revendue !
 Et ‘est pour ces raisons que vous pouvez admirer ces petit bijoux photo dans ce Blog .
                                                                                                               Claude MICHEL
 
Le premier 125 Jonghi de Pierre Michel était noir et bleu (dans la couleur de l'époque)
Pierre Michel 1er tour d'honneur avec Claude sur le réservoir (à l'age de 10 ans)



Extrait de l'album N°2

1er mai 1952, Autodrome de Linas-Montlhéry (Circuit ? km)
Circuit de l'A.M.S. - Prix du Président de la République
175cc :
  1. Pierre Michel (Jonghi), 2. Tillet (Motobécane), 3. Moser (Guiller)...

 




















Pierre Michel coupes du salon 1952

On peut la voir dans le lien ci-dessous:
http://zhumoriste.over-blog.com/page/3
Les trois pilotes de Jonghi à Albi
(Gayral était très déçu d'avoir cassé son câble de gaz)
Roger Gayral en course
  
13 juillet 1952, Albi, Circuit des Planques (8,901 km)
GRAND PRIX DE FRANCE
Championnat de France
    MR n° 1095

Hors Championnats du Monde de Vitesse Moto.
La course des 500 peut être considérée comme la XIV. Course moto d'Albi (le XIV. GP automobile de l'Albigeois a eu lieu le 1er juin).
175cc :
 1. Georges Burggraf (MV Agusta), 2. Gaston Gaury (MV Agusta), 3. Pierre Michel (Jonghi)...
   
250cc :
 1. Fergus Anderson (GB, Moto-Guzzi), 2. Emano Ozino (I, Moto-Guzzi), 3. Jean Monneret (Moto-Guzzi)...
   
350cc :
 1. Jack Brett (GB, AJS), 2. Rod Coleman (NZ, AJS), 3. Pierre Monneret (AJS)...
   
500cc :
 1. Jack Brett (GB, Norton), 2. Enrico Galante (I, Norton), 3. Jacques Collot (Norton)...
   
Sidecars :
 1. Eric Oliver / Georges Burggraf (GB/F, Norton), 2. Jacques Drion / Bob Onslow (F/GB, Norton), 3. Len Taylor / Peter Glover (GB, No


Le Jonghi de Roger Gayral
La moto de Roger Gayral son mécano est dessus

Roger Gayral sur son Jonghi


Roger Gayral vainqueur avec Arigo Rémondini (en chemise)

25 mai 1952, Autodrome de Linas-Montlhéry (Circuit ? km)
5ème Grand Prix de Paris
MR n° 1087

175cc :
 1. Gayral (Jonghi), 2. Agache (Ydral), 3. Rivard (?).


 
Monsieur Roger Gayral

Un piston de Jonghi (de Mr Gayral)

Article sur la Jonghi de Pierre Landereau
Article sur la Jonghi de Pierre Landereau

Le Jonghi de Patrick Delli (ex; Landereau)
Jonghi de Patrick Delli (Ex; Landereau)
Photo de Jonghi donné par Guy Bertrand

Claude Michel - Mes débuts de préparateur

Claude Michel

 Mes Années Course


Introduction
J’ai décidé d’écrire cette histoire vécue, plus pour l’ambiance que les
résultats obtenus de ces courses. Né en 1941 fils aîné de Pierre Michel.
« Qui fût d’abord passager de side-car en 1939, ensuite en 50-

51 et pilote
en 125cc sur Jonghi. Puis, après en side-car sur 500 Norton, avec
Dagan comme Passager ». Ayant vécu très jeune l’ambiance qui régnait
sur les circuits à cette époque là. Les pilotes m’impressionnaient beaucoup
pour leur audace, car les circuits étaient aménagés pour les circonstances le
W.E dans des villes ou sur des routes, ce qui les rendaient dangereux.
Je ne pensais pas courir un jour en moto, car d’abord mes parents ayant
divorcés, je pensais que c’était incompatible avec la vie de famille. Mais
après avoir divorcé moi-même sans avoir jamais couru, tout était remis en
question. La mécanique de précision m’intéressait beaucoup, et comme les
circonstances s’y prêtaient. C’est l’aventure que représente la préparation
des motos, et l’ambiance qui règne dans le parc des coureurs que j’avais
envie de vivre. Les scores, en ce qui me concerne et vu les moyens dont je
disposai, ne pouvait être ma motivation première.
Ma grand–mère s’étant trouvée veuve pendant que j’étais en Algérie
comme appelé (Guerre d’Algérie), je décidais de vivre avec elle à mon
retour, plutôt que de prendre un appartement puisque qu’elle était seule et
puis, je lui devais bien cela ! Car mon grand-père et elle, s’étaient
beaucoup occupé de moi, de plus ils étaient adorables ! Dans le fond du
jardin il y avait un petit atelier, que mon grand-père avait construit et que
nous pouvions utiliser. Mon frère et moi décidons de nous y installer pour
préparer les motos, l’établi de menuisier pouvait très bien supporter que
nous y fassions de la mécanique. L’outillage dont nous disposions se
résumait en quelques clés, perceuse, ha oui, et un pistolet à peinture
«Volumair ». En 1971 je suis embauché chez Henry Mignot «Racing-
Motorcycle » à Arpajon (91), où travaille Guy Bertrand, Dominique Bréjat,
et Claude Dauphin. Puis en 1972, je rentre au service course d'Eric
Offenstadt, à la "SMAC" avec François Carrera dit (Gari ). Ses nouveaux
emplois m’ont permis des préparations bien plus audacieuses, par la suite,
pour la conception d’un 125cc, à base de 90cc Kawasaki pour le moteur, et
d’un cadre de 50cc Mondial pour la partie cycle. Puis ensuite
professionnellement en ce qui concerne ma carrière de mécanicien moto.


Les préparations
Dans les années 1970 mon frère, Gilles 8 ans et demi plus jeune que moi
est venu vivre chez ma grand-mère, à Alfortville (94) ou je vivais déjà.
Ayant vécu de nombreuses années en Belgique et désirant rencontrer des
amis de son âge. Nous avons retrouvé le frère d’un de mes copains d’école
Marc Troisy et ses amis, qui étaient 10 ans plus jeunes que moi. Son père
Marcel Troisy et le nôtre Pierre Michel, étant d’anciens pilote de course,
nous avions des soirées ou les courses de moto, étaient les principaux
sujets de conversation. L’année précédente nous étions allés voir le G.P de
France au Mans, qui se courrait sur le circuit Bugatti, avec : Agostini
Pasolini Fiton etc. . C’était à l’époque où il y avait surtout des quatre
temps, Ago avait fini premier comme s’était souvent le cas ! Nous allions
souvent voir des courses de moto à Montlhéry (91) Regarder les pilotes
courir était excitant, mais assez frustrant car nous étions passifs, et l’idée
de participer un peu plus me trottait dans la tète.
En lisant la revue «champion » je trouve un article de Jacques Rocca,
qui parlait d’un gonflage de deux temps. Marc Troisy ayant un Flandria
record, il me vient l’idée de lui proposer de le préparer pour courir, l’école
qu’il fréquentait étant près de chez, lui il pouvait y aller à pied. La
proposition lui ayant plus, nous décidons d’attaquer les travaux. Mon frère
Gilles décide d’acheter un cinquante Mondial «jeunes tigres »qu’il prépare,
carburateur Delorto de diamètre 22mm, kit Simonini carénage etc. pendant
l’hiver, plus de sorties pendant un ou deux mois et les petits cinquante sont
prêt. Gilles Husson et Gérard Choucroun passent, pour entendre tourner le
Flandria, sur lequel ils m’ont vu ajuster les lumières du cylindre avec une
lime coudée à 45° et retrempée. Les essais pouvaient commencer, Marcel
nous prête un 1400k Renault, et nous voilà parti en direction de Montlhéry,
le circuit étant loué ce jour la, nous faisons quelques petits essais sur une
route départementale peu fréquenter. Essais concluent !


Les essais suivants ont pu s’effectuer à Montlhéry dans des conditions
normales. Jacques Perrin (Baby-Train) qui avait offert le carénage Altus du
Flandria, était venu supporter notre petite équipe. Gilles qui avait
légèrement chuté au virage du Fay, avait une bulle à changer. J’ai très peu
de souvenirs de cette saison, sauf :
Une anecdote de la course à Trélivan près de Dînant en Bretagne, où
Marc était parti en tête et y était resté pendant un bon tour, avec son
Flandria devant les Kreidler.
Cela avait impressionné Jean Auréal, qui se trouvait avec nous à regarder
la course, et Charles Marandet de lui faire remarquer, que son 50 était
toujours équipé de commandes de vitesses d’origine au guidon. La suite de
cette course ne s’est pas terminé, aussi brillamment en tête !
En fin d’année Marc qui avait pris goût à la compétition me dit : (Thierry
Tchernine vend son Maïco Eram. J’ai envie de lui acheter par ce
qu’avec le Flandria «je jardine » il n’est pas assez dans le coup).
Gilles trouve un cadre de Mondial Record double berceau genre
Featherbed, monte son moteur dedans, et me propose son ancien cadre
«spécial Monneret ».
Comme je venais de divorcer et que j’avais mon fils Joël âgé de 5 ans et
demi a élever, j’avais donc peut de moyens pour préparer même un 50cc.
Pour moi cette proposition était une aubaine, j’accepte avec joie, et me met
à la recherche d’un moteur de mondial que je trouve dans une casse, pour
la modique somme de 100f.
Le moteur est bloqué mais par bonheur ce n’était qu’un gravier qui,
s’étant coincé dans le volant magnétique.
Il avait cassé la clavette du volant, je le démonte pour le contrôler, et
l’équipe moi aussi d’un KIT Simonini et d’un carburateur Delorto de
22mm, puis, Gérald Garnier me trouve un carénage Derbi compétition-client
d’occasion. Montage, peinture, «rouge blanc et or » mon 50 est prêt pour la
saison 1971.
Entre temps Marc peut s’offrir le Maïco de ses rêves, (l’ex de Tchernine)
Gilles achète l’ancien Fiat 238 de Jean-Paul Boinet et nous voilà donc tous
les trois équipés pour la saison 1971.



 La suite dans :
Mes Années Course

dimanche 17 mai 2009

Pierre MICHEL à couru de 1939 à 1956

 1er à bourges  1953
J'ai fait ce blog pour parler des préparateurs de motos de courses, et de pilotes.

Je vais commencer chronologiquement par mon père Pierre MICHEL et son passager de side car Alain DAGAN, qui fut un très grand pilote (qui nous à quitté malheureusement trop vite a l'age de 35 ans) Pierre Michel à arrêté de courir en 1956, ensuite pour des raison de santé il est partit à Golf Juan ou il à vécu quelques années sur son bateau "le Sylva" en suite il à passé une bonne parti de sa vie à Lagardère dans le Gers et ensuite il est parti dans les années 80 à Hyères ou il décèdera en 1993 .
Alain Dagan lui continuera à courir pour et avec Jean Murit , puis ensuite fera des compétitions en voiture sur Monomille DB Panhard, et ayant perdu la vu il arrêtera puis décédera malheureusement trop jeune.