dimanche 3 mars 2013

Les prototypes AMC sur le lac salé



Thierry Fornerod va vous parler !!!
Les trophées plus de 171 kms
 

Les deux prototypes AMC préparés !
Les deux Proto de face c'est très bas !

Le moteur 350cc AMC préparé !
Premier plan la 350cc et la 250cc derrière
Préparation d'une 350 cc pour 2013
Vue arrière !
Vue avant !
Les deux protos 250cc à gauche et 350cc à droite



Thierry Fornerod se trouvait sur le lac salé de Bonneville


Les Plan du Proto (pris sur un site )

Thierry Fornerod (image sur TFI auto moto)
Thierry et le proto
Le pilote se prépare (TF1)
Démarrage difficile ? (TF1)
Ça va partir !

J'ai donc décidé de demander à 
Thierry si je pouvais prendre le Prototype AMC 250cc  en photo !!!

Et voila les photos faites 
  à l'école de la performance à Nogaro



Le nouveau Logo




Le prototype 250 AMC
Belle allure !
Très basse


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Vu coté droit
Les coordonnées 
Lien intéressant sur la construction du porto

http://www.rods-customs.com/forum/viewtopic.php?p=182154&sid=21ade2ce8de63676976a877f44dbe2c9 







Voici un le 250 AMC

 Voici l'histoire !

« Le voyage en avion s’est passé sans encombre, seule frustration : ne pas pouvoir contempler le Groenland que nous avons survolé au-dessus d’une épaisse couche de nuages . . . Mais ensuite, vue dégagée du Nord Est du Canada jusqu’à Salt Lake City, notre destination.
A Salt Lake, après un passage au contrôle d’immigration plutôt « tendu » (l’ESTA de Nadine avait été mal rempli par l’agence qui nous avait fourni le billet d’avion, et là-bas, on ne rigole pas avec ça ! ), le deuxième choc fût thermique !
18°C dans les locaux de l’aéroport, 45°C dès le sas d’entrée franchi ! Je vous assure, ça vous casse sur le champ toute ardeur à découvrir de façon pédestre les charmes de la ville . . . D’ailleurs, pas une âme, pas un chat dans les rues . . ., la vie ce concentre seulement là où l’air est « climatisé ».
Après une course folle façon « clandestin mexicain », à 10 dans un « van tôlé » et Franck au volant (course folle vous dis-je), nous pourront profiter de la piscine de l’hôtel et de quelques minutes de sommeil . . . Décalage horaire oblige. Demain, nous irons chercher les caisses des bolides chez le transitaire et louer les fameux R.V. (Camping car chez nous, Récréation Véhicule chez eux ! ).
Le 8 août : L’organisation « Triplette » est bien rôdée et, si les programmes sont respectés, elle laisse néanmoins l’espace nécessaire aux rencontres singulières (en fait, au début, tu crois qu’elles sont exceptionnelles, ces rencontres, mais, c’est sans te rendre compte, que tu as mis les pieds dans une contrée peuplée de personnages singuliers, rebelles au formatage, où la liberté n’est pas un vain mot, à condition de faire partie de la « majorité blanche » . . .).
C’est ainsi que nous croisâmes Caesar Boswell, ancien culturiste professionnel et biker, reconverti dans la mécanique moto.
« CAESAR’S Motorcycle Empire & amp; Museum . . .(www.caesars-cycle.com) Une petite échoppe au bord de la route, qui mène à Midvale, où l’on a pu trouver de l’huile moteur et . . . Quelques mètres plus loin, derrière un arbre sorti d’un compte de Tolkien . . . Le Caesar’ Museum ! En fait, plus fort que les « ateliers dépotoirs » de Thierry et Serge réunis derrière un grillage à poules (qui sont en fait des paons). . . Là, le Caesar (prononcer César), nous sort le grand jeux et une fois traversée la cour encombrée de moultes ferrailles, outils, motos, pick-up, moteurs, Indians et sculptures diverses . . . Il nous ouvre les portes de sa caverne d’Ali Bah Bah . . . Pas moins d’une trentaine d’Harley et Indian de tous genres et de tous âges, y sont entreposées, en état de conservation exceptionnel  . . ..Caesar tente même de démarrer un Knukle Head chopérisé à la Easy Rider . . ., sans succès.
Nous laissons Caésar et son « Empire » derrière nous pour prendre la route du Sud. Nous aurons l’occasion de le croiser à nouveau, sur son grand Bi (!) dans le padoock de Bonneville. . .
Belle émotion, à la vue du panneau routier « Bonneville Speedway 1 mile ».
Le 9 août : Nous y voilà ! Les choses sérieuses vont commencer . . .
Le Container des Triplettes n’est pas là et cela n’a pas l’air de les fâcher plus que çà ! Nous déchargeons les motos du « van ». L’ouverture de la caisse de la Old Speed est un moment d’émotion : « Ca y est, ma petite, tu vas connaître ce pour quoi tu es née . . . Tu vas goûter au sel et montrer aux ricains de quels alliages tu es faite ! ».             J’ai pas l’air, comme ça, mais j’ai une fâcheuse tendance à donner une âme aux objets . . .Surtout, à celui-là !
La moto prend forme dans les mains de ses géniteurs : la fourche (surtout ne pas perdre les petites billes des cuvettes de direction !), les roues, le pot et la tête de fourche, du fil à freiner dans les règles de l’art pour plaire à ces messieurs de la SCTA, . . . Ca y est ! Puis, de l’huile de chez Caesar, quelques séances de musculo tractions sur la roue arrière pour s’assurer que l’huile monte bien à la culasse, un peu d’essence, batterie branchée, le robinet spécial SCTA ouvert, quelques coups de gaz sur la poignée pour gaver d’essence (Dellorto 36 à pompe de reprise), bien choisir la position du levier d’avance sous peine de satellisation . . .
Contact  . . . Et au troisième coup de kick, la bête (une 250cc tout de même !) prend vie dans une rumeur digne des Coupes de Moto Légendes . . . (rien que çà !).
J’ai oublié de préciser que nous sommes sur le mythique lac salé de Bonneville, dans l’Utah un 9 août . . . Et que c’est un véritable enfer ! Le sel réfléchi la lumière aveuglante du soleil, nous économisons nos gestes et cherchons l’ombre au tant que possible (nous sommes dans un désert de sel !). . . Les tôles sont brûlantes et . . . , soudain, magie de l’Amérique, une petite musique enfantine envahie nos cerveaux . . . Pourtant, nous sommes là bien occupés à notre besogne, au milieu de rien, mais . . ..,l’air de « Frère Jacques » suivi par la « ferme de Mathurin » finissent par nous sortir de nos boulons . . . Le marchand de glaces est là ! Dans son camion, un vrai camion de marchand de glaces, tout jaune, comme dans les films américains . . . Et il eût un succès certain . . ..
Il est 19h 30, un membre de l’organisation nous précise que nous devons quitter les lieux avant 20 heures.
Nous laissons les motos toutes seules derrière nous, toutes seules au milieu des 480 racers engagés sur La Speed Week 2012 . . . Coucher de soleil sur le sel, la clarté évanescente joue d’ombres et de lumières avec le relief des Rocheuses .

Vendredi 10 : Administratif et Technique !
La nuit a été bercée par la douce mélodie, (façon troupeau de Bell UH-1) . . . de puissantes motrices ferroviaires. Je découvre que le camping jouxte l’unique voie ferrée que doit compter cette contrée. Jusqu’à plus d’une centaine de wagons chargés de sel ou de minerais par train, quatre fois par nuit . . . Mais il en faut plus pour nous arrêter !
Retour sur le sel. Je suis comme un gosse à Noël, il y a des bolides partout, nous sommes cernés par tout ce que peut enfanter le génie humain quand il s’agit d’aller vite sur du sel . . . La multiplication des catégories (ou classes) par la SCTA permet à tout un chacun, riche ou pauvre, jeune ou vieux, artiste ou ingénieur (les deux parfois), mais il faut l’avouer, presque exclusivement blanc de peau, de participer à la Speed Week. Nous en prenons plein les mirettes. J’en oublie presque la mission du jour : Vérifications admiratives et techniques.
Les ricains sont très fortiches pour la chose administrative, et, avec l’aide de Jean (le Triplette à la Triumph), nous passons les premières épreuves avec succès. A notre avantage, justement, le fait d’être associés aux « frenchies » qui sont venus un jour, avec leurs bolides dans les valises . . . D’ailleurs, en parlant de valises, le container des Triplettes n’est toujours pas là . . .
Nous voilà enregistré comme Drivers, bracelets de couleur jaune. C’est une première pour moi, les autres ne se rendent pas compte, moi si ! J’ai commis plus de plus de 25 ans de compétition moto en tant que préparateur et Team Manager, sur des coupes de marque (Coupe Pantha), la première Batlle of the Twin française, SuperProduction 1000, Supersport, Superbyke, Championnat du Monde d’Endurance . . . 10 titres nationaux à la clé, mais cette fois-ci, c’est moi le pilote ! Et je prends ça très, mais vraiment très bien . . . Je suis un Rookie ! (débutant).
L’après midi est écrasé par la chaleur. Je ne sais pas si c’est la combinaison du décalage horaire, digestion, chaleur, attente de ce satané container . . . Mais nous n’arrivons pas à décoller de l’ombre des R.V. . . . Le temps s’arrête . . ..
Bon, les gars, faut y aller, il est juste temps, le contrôle ferme à 6 heures !
Serge et moi  poussons la moto vers la remorque « marchand de frittes » de la SCTA.
Il y a peu de monde à cette heure tardive, nous n’avons pas besoin de faire la queue (activité coutumière à Bonneville). Bien que nos commissaires moto soient occupés à contrôler un bolide sur base Suzuki 1100, notre arrivée ne passe pas inaperçue. La Old Speed Saline plaît à ses messieurs.  L’improbable a lieu . . . Doug, l’aîné des contrôleurs, s’assied sur la moto et prend la pose du recordman en action, puis, il lâche un « Built with the salt spirit !». Mais les familiarités s’arrêtent là, il faudra noter la cylindrée sur les plaques (Serge s’exécute au feutre noir dans la foulée) et protéger la durite d’essence de la chaleur du cylindre . . .  La moto ne sera pas Land Speed Racer aujourd’hui mais cela se termine avec les contrôleurs au partage d’un sacré breuvage, à la bouteille (rassurez-vous pour l’hygiène, à ce degré d’alcool , y a pas d’problème !).
Nous comprenons pourquoi le soleil était de plomb aujourd’hui, la tempête se lève et comme le container n’est toujours pas arrivé . . . Nous demandons à fixer les motos (la Triumph et la Old Speed) à la « remorque à frites » de la SCTA . . . Permission accordée avec bonté, ici on sait ce que tempête veut dire . . .
Nous pourrons dormir sur nos deux oreilles . . . A moins qu’un troupeau de Bell . . .
Samedi 11 : Le container, la grand messe et la fin des vérifs . . ..
Le container est enfin là. Nous nous empressons de le décharger et organiser l’espace. Je me surprends même à monter les couleurs sous la caméra de nos amis d’Auto-Moto, tout en fredonnant la Marseillaise . . .. Thierry, Thierry, est-ce toi en ce miroir ?
Car aujourd’hui, l’évènement de la journée, c’est la Grand Messe, obligatoire pour tous les participants et accompagnants. Cette cérémonie, (Prêche et bénédiction du Pasteur, hymne national au garde à vous, oraison funèbre pour ceux qui nous (nous faisons maintenant partie d’un clan ) ont quittés cette année, briefing par les organisateurs et surtout, les Monster’s girls ) marque le départ de la Speed Week.  Pour ceux qui en douteraient, nous sommes bien en Amérique . . .
Les roukies sont invités à découvrir la piste 3. Nous la parcourrons en Van, la radio allumée sur le canal SCTA, pour suivre la recommandations du directeur de course. . . C’est magique !
Bon, c’est pas tout, on a encore de quoi faire !  Jean nous dégotte une protection thermique pour la durite d’essence et nous voilà partis pour la « cabane à frittes » avec la moto et notre équipement de pilote . . .
Serge qui à le chic pour solenniser l’instant, commente avec brio chaque fait et geste du contrôleur (se) des équipements. J’appris à cette occasion que ma vieille combarde tout cuir dénichée 8 jours plus tôt sur le Boncoin pour 30 euros devenait par l’action de la sainte SCTA un objet exceptionnel ! Tout çà pour un vulgaire rivet maté à la main où il est gravé : SCTA 2010 BNI. . . Ah, ce Serge . . .en religion du Saint Sel depuis ses 14 ans, où la Grâce d’un reportage photo sur Bonneville l’a touché . . . C’est qu’il serait en train de me convertir, le bougre !
Ce putain de casque Hi-Tech, acheté un prix pas raisonnable, après avoir consulté la liste des casques homologués US, ce putain de casque n’est pas accepté pour une obscure raison de date d’homologation de modèle (!) et non de fabrication. Et là, les ricains, ils sont absolument pas arrangeants . . . Professionnalisme oblige.

Et puis, Serge et moi, souffrons d’un même mal . . ., entre autres : Nous avons une grosse tête ! 61 serré à 63 à l’aise . . . Pas facile de trouver un casque chez les triplettes qui ont des têtes de piafs (la taille seulement!).
Mais, il y a Momo et Julie ! Sympathiques spécimens du « Noooord ». Et comme Momo est généreux comme un gars du Nord, celui-ci nous prête son casque homologué US taille 63 acheté 150 $ à Los Angelès quelques jours plus tôt . . ..
Ca y est la dernière signature, le cachet faisant foi, la moto et ses pilotes sont « Homologués » . . .
La Old Speed Saline va enfin pouvoir recevoir la fameuse appellation (contrôlée) de Land Speed Racer . . ..
Je laisse à Serge le soin d’apposer le bel autocollant sur les tubes du cadre de la Old Speed Saline.
Je grave cet instant solennel sur la carte mémoire de mon appareil photo. C’est beau . . ., d’avoir la Foi !
La journée se termine par une tournée de courtoisie chez nos plus proches voisins : Mariani’s Farm, André Moreau du Québec et autres fous du sel . . . Et un rendez-vous manqué avec le pompiste patenté de la SCTA.
En effet, nous avons Serge et moi, décidé qu’il prendrait le premier run en 250 APS -VG (A: Châssis libre, PS: semi-caréné, V: vintage et G pour Gas ou essence officielle patentée. Ce choix fait partie de notre plan subtil et habile, qui devrait nous mener, nous l’espérions, à glaner quatre records . . .
De plus, TF1 est là, et s’il faut assurer mécaniquement, je serai plus disponible en « Crew » qu’en « Rider ». . .
Bonne et belle journée pour nous, le container est là, la moto est prête et nous aussi . . . Demain sera la bonne !
Nous retrouvons notre camping et son troupeau de . . .

Dimanche 12 :  Le Diable à mis son grain de sel dans nos plans, ou : Plantage lamentable devant la caméra . .. .
Cette journée se résume à ce courrier envoyé le soir même . . ..
« Aujourd’hui, c’était un jour avec :
Notre premier « run », du moins pour la moto et Serge avec un objectif facile . . . car la classe est « open » . . .
Des rencontres improbables . . .  Un concurrent  pour la poésie, pour le geste, seul devant sa monture, une 125 Indian des années 50 ,strictement de série, avec ses 5.5 H.P. . . . Bonneville est vraiment un truc fou ! Tout le monde peut y trouver sa place, à condition de passer les contrôles administratifs et techniques . . .
Le premier run réussi, mais décevant en performance : 77 miles/h . . . La carburation n’était pas adaptée aux conditions de pression et températures : trop riche ! Et Serge n’a pas osé taper dans le « berzingue » . . . Nous repartirons cet après midi . . .
Aujourd’hui, c’était un jour sans :
Deuxième « run », je fais chauffer la bête après trois heures de queue sous le soleil brûlant et . . . coupe le moteur par la mise à la masse du guidon (geste très « facile » ) . . ..
C’est notre tour, enfin, et nous sommes autorisés à démarrer . . .Ce que la moto refuse de faire ! Le contact batterie est resté connecté, la bobine est brûlante et refuse de donner sa puissance . . . Ma première « grosse connerie ». Ce qui est bien avec la compétition, c’est que rien n’est acquis d’avance . . .
Demain sera un autre jour et quel que soit la performance, nous serons comme pour aujourd’hui, émerveillés par ce que nous vivrons . . .. » Bon, la touche finale positive, c’était pour éviter de me flinguer ! Quel con je suis, et tout ça devant  la caméra de TF1. . . Super pub , bordel de merde ! ! !
Evidemment, comme dans les films comiques, la moto ramenée au Padook démarre instantanément ! Ben oui, la bobine s’est refroidie . . .
Serge qui sent ma colère, positive en me décrivant en termes élogieux ses sensations au cours de son seul et unique run «Passé les hésitations du départ, la moto est  comme sur un rail . . ., la suspension arrière joue parfaitement son rôle et le moteur tracte sans faiblir jusqu’au passage de la quatrième et . . ..s’assoit ensuite ». Nous tirons beaucoup trop long et je n’ai pas d’autre braquet. Serge est un garçon adorable, animé par le « Salt Spirit », un vrai compagnon de route. . .
Nous décidons de remettre çà dès le lendemain, juste une petite modif  sur les semelles des bottes qui glissent des cale-pieds et baisser le gicleur principal de quelques points . . ..

Lundi 13
Nous passons la journée . . . , à attendre. Au diable la dépendance !  Quand nous pouvons disposer du van pour récupérer la moto , c’est Momo qui s’éclate comme un gosse sur la piste, et son casque avec . .. . Et quand Momo souffle un peu  . . . C’est Jean qu’est parti avec le van pour titiller du record . . . Les heures passent, sous une chaleur écrasante et, peu de temps avant la fermeture des pistes, oh, miracle une fenêtre de tir surgît .. . .
Nous disposons du casque (Momo à la tête coincée dans la glacière depuis une bonne demi-heure) et du van. Serge ça va être à toi !
Le ciel se couvre, à l’Est comme à l’Ouest, au Nord comme au Sud, serions nous dans l’oeil d’un cyclone ?
Serge se lance, ou plutôt je lance Serge. . . Car la phase de départ est très délicate. La première est passée, puis la seconde . . . Allez Serge ! Met-y du gros gaz, elle est solide tu sais . . . Tu peux y aller . . ..
Nous sautons dans le van pour le récupérer. Nous, c’est entre autre Jean-Pierre et son caméraman, Christina la reporter photo . . . Une vrai vedette ce Serge !
Il nous attend sagement, seul, au milieu de rien. Séance de photos et d’images, c’est vrai qu’il a de l’allure notre Serge . . . Mais il ne faut pas trainer, la tempête se lève et nous devons absolument récupérer le « ticket » officiel notifiant son record avant que la cabane des chronométreurs soit pliée . . .par le vent.
Ticket en main, nous voilà dans l’Impound . Ce lieu correspond au « parc fermé » de chez nous.
Après les formalités d’usage, nous abandonnons la machine précautionneusement attachée à la roulotte de la SCTA . . . Y doit ce passer quelque chose entre elles . . . Vous ne croyez pas ?
Le vent à décidé d’une nouvelle organisation du « Stand » des Triplettes . .. . Nous ne partageons pas du tout sa manière de voir les choses et remettons tout à notre façon . . . Non mais !
Nous sommes à la fois fourbus et excités .. . . Demain, c’est le Return Run qui confirmera le record  .. . . Si le Diable n’y met pas son grain de sel.
Nous finissons la journée dans « Le » restaurant mexicain du coin. Cuisine familiale et épicée, un vrai régal !

Mardi 13 : Elle avait pourtant bien commencée .. . .
Il y a parfois dans nos activités ou nos périples, des instants « magique » . . . Et le matin du Return Run en est un.
Imaginez, vous vous levez à 5 heure du mat, sur la nuit finissante et vous vous pointez à 6 heures sur le lac salé, au petit jour. . . Ambiance feutrée des petits matins clairs . . .
Nous arrivons à l’Impound, les « crews » sont déjà affairés car le règlement n’autorise qu’une heure de mécanique pré-run. Nous éclairons la moto avec les phares du R.V. et j’en fais rapidement le tour : RAS. Je rebranche la batterie, nous vérifions le niveau d’essence, Doug repose les scellées sur le bouchon de réservoir et je tente un démarrage . . . La sonorité du moteur est rassurante. La Old Speed paraît fin prête . . .
Nous profitons du temps supplémentaire pour « visiter » nos voisins de fortune . . ..

LA SUITE AU PROCHAIN N° ? »



Thierry Fornerod
Directeur

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Tel : 05 62 08 88 83
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