Voici un le 250 AMC
Voici l'histoire !
« Le
voyage en avion s’est passé sans encombre, seule frustration : ne pas
pouvoir contempler le Groenland que nous avons survolé au-dessus d’une
épaisse couche de nuages . . . Mais ensuite, vue dégagée du Nord Est du
Canada jusqu’à Salt Lake City, notre destination.
A
Salt Lake, après un passage au contrôle d’immigration plutôt « tendu »
(l’ESTA de Nadine avait été mal rempli par l’agence qui nous avait
fourni le billet d’avion, et là-bas, on ne rigole pas avec ça ! ), le
deuxième choc fût thermique !
18°C
dans les locaux de l’aéroport, 45°C dès le sas d’entrée franchi ! Je
vous assure, ça vous casse sur le champ toute ardeur à découvrir de
façon pédestre les charmes de la ville . . . D’ailleurs, pas une âme,
pas un chat dans les rues . . ., la vie ce concentre seulement là où
l’air est « climatisé ».
Après une
course folle façon « clandestin mexicain », à 10 dans un « van tôlé »
et Franck au volant (course folle vous dis-je), nous pourront profiter
de la piscine de l’hôtel et de quelques minutes de sommeil . . .
Décalage horaire oblige. Demain, nous irons chercher les caisses des
bolides chez le transitaire et louer les fameux R.V. (Camping car chez
nous, Récréation Véhicule chez eux ! ).
Le
8 août : L’organisation « Triplette » est bien rôdée et, si les
programmes sont respectés, elle laisse néanmoins l’espace nécessaire aux
rencontres singulières (en fait, au début, tu crois qu’elles sont
exceptionnelles, ces rencontres, mais, c’est sans te rendre compte, que
tu as mis les pieds dans une contrée peuplée de personnages singuliers,
rebelles au formatage, où la liberté n’est pas un vain mot, à condition
de faire partie de la « majorité blanche » . . .).
C’est ainsi que nous croisâmes Caesar Boswell, ancien culturiste professionnel et biker, reconverti dans la mécanique moto.
« CAESAR’S Motorcycle Empire & amp; Museum . . .(www.caesars-cycle.com)
Une petite échoppe au bord de la route, qui mène à Midvale, où l’on a
pu trouver de l’huile moteur et . . . Quelques mètres plus loin,
derrière un arbre sorti d’un compte de Tolkien . . . Le Caesar’ Museum !
En fait, plus fort que les « ateliers dépotoirs » de Thierry et Serge
réunis derrière un grillage à poules (qui sont en fait des paons). . .
Là, le Caesar (prononcer César), nous sort le grand jeux et une fois
traversée la cour encombrée de moultes ferrailles, outils, motos,
pick-up, moteurs, Indians et sculptures diverses . . . Il nous ouvre les
portes de sa caverne d’Ali Bah Bah . . . Pas moins d’une trentaine
d’Harley et Indian de tous genres et de tous âges, y sont entreposées,
en état de conservation exceptionnel . . ..Caesar tente même de
démarrer un Knukle Head chopérisé à la Easy Rider . . ., sans succès.
Nous
laissons Caésar et son « Empire » derrière nous pour prendre la route
du Sud. Nous aurons l’occasion de le croiser à nouveau, sur son grand Bi
(!) dans le padoock de Bonneville. . .
Belle émotion, à la vue du panneau routier « Bonneville Speedway 1 mile ».
Le 9 août : Nous y voilà ! Les choses sérieuses vont commencer . . .
Le
Container des Triplettes n’est pas là et cela n’a pas l’air de les
fâcher plus que çà ! Nous déchargeons les motos du « van ». L’ouverture
de la caisse de la Old Speed est un moment d’émotion : « Ca y est, ma
petite, tu vas connaître ce pour quoi tu es née . . . Tu vas goûter au
sel et montrer aux ricains de quels alliages tu es faite
! ». J’ai pas l’air, comme ça, mais j’ai une fâcheuse
tendance à donner une âme aux objets . . .Surtout, à celui-là !
La
moto prend forme dans les mains de ses géniteurs : la fourche (surtout
ne pas perdre les petites billes des cuvettes de direction !), les
roues, le pot et la tête de fourche, du fil à freiner dans les règles de
l’art pour plaire à ces messieurs de la SCTA, . . . Ca y est ! Puis, de
l’huile de chez Caesar, quelques séances de musculo tractions sur la
roue arrière pour s’assurer que l’huile monte bien à la culasse, un peu
d’essence, batterie branchée, le robinet spécial SCTA ouvert, quelques
coups de gaz sur la poignée pour gaver d’essence (Dellorto 36 à pompe de
reprise), bien choisir la position du levier d’avance sous peine de
satellisation . . .
Contact . . .
Et au troisième coup de kick, la bête (une 250cc tout de même !) prend
vie dans une rumeur digne des Coupes de Moto Légendes . . . (rien que çà
!).
J’ai oublié de préciser que
nous sommes sur le mythique lac salé de Bonneville, dans l’Utah un 9
août . . . Et que c’est un véritable enfer ! Le sel réfléchi la lumière
aveuglante du soleil, nous économisons nos gestes et cherchons l’ombre
au tant que possible (nous sommes dans un désert de sel !). . . Les
tôles sont brûlantes et . . . , soudain, magie de l’Amérique, une petite
musique enfantine envahie nos cerveaux . . . Pourtant, nous sommes là
bien occupés à notre besogne, au milieu de rien, mais . . ..,l’air de
« Frère Jacques » suivi par la « ferme de Mathurin » finissent par nous
sortir de nos boulons . . . Le marchand de glaces est là ! Dans son
camion, un vrai camion de marchand de glaces, tout jaune, comme dans les
films américains . . . Et il eût un succès certain . . ..
Il est 19h 30, un membre de l’organisation nous précise que nous devons quitter les lieux avant 20 heures.
Nous
laissons les motos toutes seules derrière nous, toutes seules au milieu
des 480 racers engagés sur La Speed Week 2012 . . . Coucher de soleil
sur le sel, la clarté évanescente joue d’ombres et de lumières avec le
relief des Rocheuses .
Vendredi 10 : Administratif et Technique !
La
nuit a été bercée par la douce mélodie, (façon troupeau de Bell UH-1) .
. . de puissantes motrices ferroviaires. Je découvre que le camping
jouxte l’unique voie ferrée que doit compter cette contrée. Jusqu’à plus
d’une centaine de wagons chargés de sel ou de minerais par train,
quatre fois par nuit . . . Mais il en faut plus pour nous arrêter !
Retour
sur le sel. Je suis comme un gosse à Noël, il y a des bolides partout,
nous sommes cernés par tout ce que peut enfanter le génie humain quand
il s’agit d’aller vite sur du sel . . . La multiplication des catégories
(ou classes) par la SCTA permet à tout un chacun, riche ou pauvre,
jeune ou vieux, artiste ou ingénieur (les deux parfois), mais il faut
l’avouer, presque exclusivement blanc de peau, de participer à la Speed
Week. Nous en prenons plein les mirettes. J’en oublie presque la mission
du jour : Vérifications admiratives et techniques.
Les
ricains sont très fortiches pour la chose administrative, et, avec
l’aide de Jean (le Triplette à la Triumph), nous passons les premières
épreuves avec succès. A notre avantage, justement, le fait d’être
associés aux « frenchies » qui sont venus un jour, avec leurs bolides
dans les valises . . . D’ailleurs, en parlant de valises, le container
des Triplettes n’est toujours pas là . . .
Nous
voilà enregistré comme Drivers, bracelets de couleur jaune. C’est une
première pour moi, les autres ne se rendent pas compte, moi si ! J’ai
commis plus de plus de 25 ans de compétition moto en tant que
préparateur et Team Manager, sur des coupes de marque (Coupe Pantha), la
première Batlle of the Twin française, SuperProduction 1000,
Supersport, Superbyke, Championnat du Monde d’Endurance . . . 10 titres
nationaux à la clé, mais cette fois-ci, c’est moi le pilote ! Et je
prends ça très, mais vraiment très bien . . . Je suis un Rookie !
(débutant).
L’après midi est
écrasé par la chaleur. Je ne sais pas si c’est la combinaison du
décalage horaire, digestion, chaleur, attente de ce satané container . .
. Mais nous n’arrivons pas à décoller de l’ombre des R.V. . . . Le
temps s’arrête . . ..
Bon, les gars, faut y aller, il est juste temps, le contrôle ferme à 6 heures !
Serge et moi poussons la moto vers la remorque « marchand de frittes » de la SCTA.
Il
y a peu de monde à cette heure tardive, nous n’avons pas besoin de
faire la queue (activité coutumière à Bonneville). Bien que nos
commissaires moto soient occupés à contrôler un bolide sur base Suzuki
1100, notre arrivée ne passe pas inaperçue. La Old Speed Saline plaît à
ses messieurs. L’improbable a lieu . . . Doug, l’aîné des contrôleurs,
s’assied sur la moto et prend la pose du recordman en action, puis, il
lâche un « Built with the salt spirit !». Mais les familiarités
s’arrêtent là, il faudra noter la cylindrée sur les plaques (Serge
s’exécute au feutre noir dans la foulée) et protéger la durite d’essence
de la chaleur du cylindre . . . La moto ne sera pas Land Speed Racer
aujourd’hui mais cela se termine avec les contrôleurs au partage d’un
sacré breuvage, à la bouteille (rassurez-vous pour l’hygiène, à ce degré
d’alcool , y a pas d’problème !).
Nous
comprenons pourquoi le soleil était de plomb aujourd’hui, la tempête se
lève et comme le container n’est toujours pas arrivé . . . Nous
demandons à fixer les motos (la Triumph et la Old Speed) à la « remorque
à frites » de la SCTA . . . Permission accordée avec bonté, ici on sait
ce que tempête veut dire . . .
Nous pourrons dormir sur nos deux oreilles . . . A moins qu’un troupeau de Bell . . .
Samedi 11 : Le container, la grand messe et la fin des vérifs . . ..
Le
container est enfin là. Nous nous empressons de le décharger et
organiser l’espace. Je me surprends même à monter les couleurs sous la
caméra de nos amis d’Auto-Moto, tout en fredonnant la Marseillaise . .
.. Thierry, Thierry, est-ce toi en ce miroir ?
Car
aujourd’hui, l’évènement de la journée, c’est la Grand Messe,
obligatoire pour tous les participants et accompagnants. Cette
cérémonie, (Prêche et bénédiction du Pasteur, hymne national au garde à
vous, oraison funèbre pour ceux qui nous (nous faisons maintenant partie
d’un clan ) ont quittés cette année, briefing par les organisateurs et
surtout, les Monster’s girls ) marque le départ de la Speed Week. Pour
ceux qui en douteraient, nous sommes bien en Amérique . . .
Les
roukies sont invités à découvrir la piste 3. Nous la parcourrons en
Van, la radio allumée sur le canal SCTA, pour suivre la recommandations
du directeur de course. . . C’est magique !
Bon,
c’est pas tout, on a encore de quoi faire ! Jean nous dégotte une
protection thermique pour la durite d’essence et nous voilà partis pour
la « cabane à frittes » avec la moto et notre équipement de pilote . . .
Serge
qui à le chic pour solenniser l’instant, commente avec brio chaque fait
et geste du contrôleur (se) des équipements. J’appris à cette occasion
que ma vieille combarde tout cuir dénichée 8 jours plus tôt sur le
Boncoin pour 30 euros devenait par l’action de la sainte SCTA un objet
exceptionnel ! Tout çà pour un vulgaire rivet maté à la main où il est
gravé : SCTA 2010 BNI. . . Ah, ce Serge . . .en religion du Saint Sel
depuis ses 14 ans, où la Grâce d’un reportage photo sur Bonneville l’a
touché . . . C’est qu’il serait en train de me convertir, le bougre !
Ce
putain de casque Hi-Tech, acheté un prix pas raisonnable, après avoir
consulté la liste des casques homologués US, ce putain de casque n’est
pas accepté pour une obscure raison de date d’homologation de modèle (!)
et non de fabrication. Et là, les ricains, ils sont absolument pas
arrangeants . . . Professionnalisme oblige.
Et
puis, Serge et moi, souffrons d’un même mal . . ., entre autres : Nous
avons une grosse tête ! 61 serré à 63 à l’aise . . . Pas facile de
trouver un casque chez les triplettes qui ont des têtes de piafs (la
taille seulement!).
Mais, il y a
Momo et Julie ! Sympathiques spécimens du « Noooord ». Et comme Momo est
généreux comme un gars du Nord, celui-ci nous prête son casque
homologué US taille 63 acheté 150 $ à Los Angelès quelques jours plus
tôt . . ..
Ca y est la dernière signature, le cachet faisant foi, la moto et ses pilotes sont « Homologués » . . .
La Old Speed Saline va enfin pouvoir recevoir la fameuse appellation (contrôlée) de Land Speed Racer . . ..
Je laisse à Serge le soin d’apposer le bel autocollant sur les tubes du cadre de la Old Speed Saline.
Je grave cet instant solennel sur la carte mémoire de mon appareil photo. C’est beau . . ., d’avoir la Foi !
La
journée se termine par une tournée de courtoisie chez nos plus proches
voisins : Mariani’s Farm, André Moreau du Québec et autres fous du sel .
. . Et un rendez-vous manqué avec le pompiste patenté de la SCTA.
En
effet, nous avons Serge et moi, décidé qu’il prendrait le premier run
en 250 APS -VG (A: Châssis libre, PS: semi-caréné, V: vintage et G pour
Gas ou essence officielle patentée. Ce choix fait partie de notre plan
subtil et habile, qui devrait nous mener, nous l’espérions, à glaner
quatre records . . .
De plus, TF1 est là, et s’il faut assurer mécaniquement, je serai plus disponible en « Crew » qu’en « Rider ». . .
Bonne et belle journée pour nous, le container est là, la moto est prête et nous aussi . . . Demain sera la bonne !
Nous retrouvons notre camping et son troupeau de . . .
Dimanche 12 : Le Diable à mis son grain de sel dans nos plans, ou : Plantage lamentable devant la caméra . .. .
Cette journée se résume à ce courrier envoyé le soir même . . ..
« Aujourd’hui, c’était un jour avec :
Notre premier « run », du moins pour la moto et Serge avec un objectif facile . . . car la classe est « open » . . .
Des
rencontres improbables . . . Un concurrent pour la poésie, pour le
geste, seul devant sa monture, une 125 Indian des années 50 ,strictement
de série, avec ses 5.5 H.P. . . . Bonneville est vraiment un truc fou !
Tout le monde peut y trouver sa place, à condition de passer les
contrôles administratifs et techniques . . .
Le
premier run réussi, mais décevant en performance : 77 miles/h . . . La
carburation n’était pas adaptée aux conditions de pression et
températures : trop riche ! Et Serge n’a pas osé taper dans le
« berzingue » . . . Nous repartirons cet après midi . . .
Aujourd’hui, c’était un jour sans :
Deuxième
« run », je fais chauffer la bête après trois heures de queue sous le
soleil brûlant et . . . coupe le moteur par la mise à la masse du guidon
(geste très « facile » ) . . ..
C’est
notre tour, enfin, et nous sommes autorisés à démarrer . . .Ce que la
moto refuse de faire ! Le contact batterie est resté connecté, la bobine
est brûlante et refuse de donner sa puissance . . . Ma première
« grosse connerie ». Ce qui est bien avec la compétition, c’est que rien
n’est acquis d’avance . . .
Demain
sera un autre jour et quel que soit la performance, nous serons comme
pour aujourd’hui, émerveillés par ce que nous vivrons . . .. » Bon, la
touche finale positive, c’était pour éviter de me flinguer ! Quel con je
suis, et tout ça devant la caméra de TF1. . . Super pub , bordel de
merde ! ! !
Evidemment, comme
dans les films comiques, la moto ramenée au Padook démarre
instantanément ! Ben oui, la bobine s’est refroidie . . .
Serge
qui sent ma colère, positive en me décrivant en termes élogieux ses
sensations au cours de son seul et unique run «Passé les hésitations du
départ, la moto est comme sur un rail . . ., la suspension arrière joue
parfaitement son rôle et le moteur tracte sans faiblir jusqu’au passage
de la quatrième et . . ..s’assoit ensuite ». Nous tirons beaucoup trop
long et je n’ai pas d’autre braquet. Serge est un garçon adorable, animé
par le « Salt Spirit », un vrai compagnon de route. . .
Nous
décidons de remettre çà dès le lendemain, juste une petite modif sur
les semelles des bottes qui glissent des cale-pieds et baisser le
gicleur principal de quelques points . . ..
Lundi 13
Nous
passons la journée . . . , à attendre. Au diable la dépendance ! Quand
nous pouvons disposer du van pour récupérer la moto , c’est Momo qui
s’éclate comme un gosse sur la piste, et son casque avec . .. . Et quand
Momo souffle un peu . . . C’est Jean qu’est parti avec le van pour
titiller du record . . . Les heures passent, sous une chaleur écrasante
et, peu de temps avant la fermeture des pistes, oh, miracle une fenêtre
de tir surgît .. . .
Nous
disposons du casque (Momo à la tête coincée dans la glacière depuis une
bonne demi-heure) et du van. Serge ça va être à toi !
Le ciel se couvre, à l’Est comme à l’Ouest, au Nord comme au Sud, serions nous dans l’oeil d’un cyclone ?
Serge
se lance, ou plutôt je lance Serge. . . Car la phase de départ est très
délicate. La première est passée, puis la seconde . . . Allez Serge !
Met-y du gros gaz, elle est solide tu sais . . . Tu peux y aller . . ..
Nous
sautons dans le van pour le récupérer. Nous, c’est entre autre
Jean-Pierre et son caméraman, Christina la reporter photo . . . Une vrai
vedette ce Serge !
Il nous attend
sagement, seul, au milieu de rien. Séance de photos et d’images, c’est
vrai qu’il a de l’allure notre Serge . . . Mais il ne faut pas trainer,
la tempête se lève et nous devons absolument récupérer le « ticket »
officiel notifiant son record avant que la cabane des chronométreurs
soit pliée . . .par le vent.
Ticket en main, nous voilà dans l’Impound . Ce lieu correspond au « parc fermé » de chez nous.
Après
les formalités d’usage, nous abandonnons la machine précautionneusement
attachée à la roulotte de la SCTA . . . Y doit ce passer quelque chose
entre elles . . . Vous ne croyez pas ?
Le
vent à décidé d’une nouvelle organisation du « Stand » des Triplettes .
.. . Nous ne partageons pas du tout sa manière de voir les choses et
remettons tout à notre façon . . . Non mais !
Nous
sommes à la fois fourbus et excités .. . . Demain, c’est le Return Run
qui confirmera le record .. . . Si le Diable n’y met pas son grain de
sel.
Nous finissons la journée dans « Le » restaurant mexicain du coin. Cuisine familiale et épicée, un vrai régal !
Mardi 13 : Elle avait pourtant bien commencée .. . .
Il y a parfois dans nos activités ou nos périples, des instants « magique » . . . Et le matin du Return Run en est un.
Imaginez,
vous vous levez à 5 heure du mat, sur la nuit finissante et vous vous
pointez à 6 heures sur le lac salé, au petit jour. . . Ambiance feutrée
des petits matins clairs . . .
Nous
arrivons à l’Impound, les « crews » sont déjà affairés car le règlement
n’autorise qu’une heure de mécanique pré-run. Nous éclairons la moto
avec les phares du R.V. et j’en fais rapidement le tour : RAS. Je
rebranche la batterie, nous vérifions le niveau d’essence, Doug repose
les scellées sur le bouchon de réservoir et je tente un démarrage . . .
La sonorité du moteur est rassurante. La Old Speed paraît fin prête . . .
Nous profitons du temps supplémentaire pour « visiter » nos voisins de fortune . . ..
LA SUITE AU PROCHAIN N° ? »
Thierry Fornerod
Directeur
Tel : 05 62 08 88 83
www.ecoleperformance.com |
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